En savoir plus sur moi avant notre première séance ?
Quelques mots sur mon parcours
- Je suis Marguerite Lefebvre, psychopraticienne, spécialisée dans la thérapie brève, systémique et stratégique de l’Ecole de Palo Alto. J’ai été formée et certifiée par le centre de formation Virages, à Paris :
https://www.virages-formations.com. Tout en exerçant, je continue à approfondir ma connaissance de cette approche extrêmement riche grâce à de nouvelles formations spécialisées à l’institut Virages, afin de nourrir le plus possible ma pratique et prendre encore plus soin de mes patients.
- Je suis riche de mes différentes expériences professionnelles. Rencontrer l’autre, le questionner sur ce qui fait sens pour lui et mettre des mots sur son itinéraire de vie ont fait partie intégrante de mon métier de journaliste spécialisée dans la culture et la spiritualité, pendant une dizaine d’année. Puis j’ai voulu développer ma connaissance de l’humain en ayant une approche encore plus globale.
- Pourquoi ce choix de la thérapie brève systémique ? Des séances effectuée avec une personne formée en thérapie systémique ont été le premier élément déclencheur, car j’ai personnellement vérifié l’efficacité de cette approche ! J’ai été séduite par sa dimension concrète, son pragmatisme et parce qu’elle donne des outils pour aider les patients à entrevoir des pistes de changement par rapport à ce qui leur pose problème dans leur quotidien. Elle est également structurée et fondée sur des préceptes théoriques rationnels et scientifiques. j’ai donc voulu en faire profiter les autres !
- Formations et diplômes
– Masters 1 et 2 de Lettres Modernes à la Sorbonne (Paris IV et III) – 2013-2014
– Diplômée du Centre de Formation Pratique des Journaliste (CFPJ, Paris) option presse écrite/en ligne – 2015-2017
– Diplômée du Centre de formation Virages (Paris), du premier niveau de formation à l’intervention systémique et stratégique (Thérapie brève, modèle de Palo Alto), donnant accès à une pratique supervisée – 2022-2023
– Formation au deuxième niveau d’intervention systémique et stratégique – 2023-2024
Quelques mots sur Palo Alto :
L’école de Palo Alto
Il existe différents types de thérapies brèves, dites systémiques et stratégiques, ou thérapies familiales, toutes nées d’un même courant de pensée et de recherche autour de la communication et des sciences sociales, mené par le biologiste et anthropologue Gregory Bateson. Ce courant a été appelé, à postériori, Ecole de Palo Alto, du nom de la ville de la Silicon Valley (Californie, Etats-Unis) où ont été effectués ces travaux à partir des années 1950.
La pensée systémique
Les recherches effectuées à Palo Alto se sont inspirées des travaux et découvertes de l’époque dans différentes disciplines (cybernétique, mathématiques, biologie, physique…) autour du concept de systémie. Le principe : pour comprendre un phénomène complexe (notamment dans le domaine du vivant), la tradition cartésienne qui consiste à diviser les parties en unités simples, à étudier séparément, ne suffit pas. Il est nécessaire de tenir compte de l’organisation d’ensemble, et de l’interaction entre les différentes parties.
Un modèle interactionnel
Cette manière d’aborder la réalité s’est transposée en psychologie en un modèle de thérapie dit interactionnel. Il a constitué une vraie révolution à une époque encore très imprégnée par la psychanalyse. Avec le modèle de Palo Alto, on ne regarde plus la personne seule, mais la personne et son environnement, dans le présent, soit l’ensemble du système qui pose problème (familial, professionnel, social…), avec l’idée que ce sont les réactions, adaptations, tentatives de régulation et interactions de l’individu dans le système souffrant qui entretiennent, malgré lui, la difficulté. L’objectif est donc de changer les relations plutôt que les personnes.
La « Bateson team » de 1955, de gauche à droite : William Fry, John Weakland, Gregory Bateson et Jay Haley.
Le MRI
En 1959, le psychiatre Donald D. Jackson, collaborateur de Gregory Bateson, fonde le «Mental Research Institute» (MRI) à Palo Alto, où il va développer, avec plusieurs psychiatres et psychologues de l’époque (Virginia Satire, Paul Watzlawick, Richard Fish, Jay Haley et John Weakland, William Fry…) un modèle de thérapie de type «bref», en 10 séances, avec un regard interactionnel.
Dans leur approche, les chercheurs reprennent certains fondamentaux du travail du psychiatre Milton Erickson, père de l’hypnose ericksonienne, qui apporte au modèle sa dimension interventionniste. Car selon lui, il est possible de mobiliser chez ses patients des ressources qui leurs sont propres, pour répondre de la manière la plus appropriée aux situations problématiques dans lesquelles ils se trouvent. Le MRI devient l’épicentre des recherches et expérimentations autour de la thérapie brève et des thérapies familiales.
De nombreuses écoles se sont développées dans le sillage du MRI, notamment en Europe. La thérapie brève systémique et stratégique individuelle à laquelle j’ai été formée au centre de formation Virages descend directement du modèle d’origine créée par Grégory Bateson et ses collaborateurs. Elle y a cependant inclus une spécificité qui lui est propre : la prise en compte des émotions du patient, à la fois dans la compréhension du problème mais aussi au service du changement.
Ce que j’ai appris avec la thérapie systémique :
- J’ai compris, pour l’avoir expérimenté moi-même, qu’il n’y avait pas meilleure thérapie que l’action, car elle redonne à la personne souffrante la confiance en ses capacités propres.
- J’ai réalisé que nos expériences de vie forgent notre vision du monde et construisent notre manière d’interagir avec celui-ci. En testant de nouvelles expériences, on peut donc changer de point de vue sur le monde et finalement évoluer profondément et durablement.
- J’ai commencé à repérer les nombreuses «boucles interactionnelles» qui caractérisaient mes relations, et j’ai compris une chose : même si je ne suis pas responsable d’une situation, ce que je fais peut contribuer à maintenir le problème. J’ai donc la possibilité d’agir pour changer les choses !
- J’ai constaté que si une seule personne modifie son comportement dans le système souffrant, le système entier peut changer.
- J’ai vérifié à 100% le constat de Paul Watzlawick, l’un des pères de l’Ecole de Palo Alto : « On ne peut pas ne pas communiquer ». Dans notre rapport au monde, tout est communication : même un silence peut jouer un rôle déterminant dans une relation. Celle-ci est donc un axe particulièrement puissant de travail thérapeutique.